Une récente enquête menée par The Insider, Der Spiegel et le programme 60 Minutes de CBS a mis en lumière de possibles liens entre la Russie et les symptômes du « Síndrome de La Habana » qui ont touché des fonctionnaires américains dans différentes ambassades. Cette révélation a relancé le débat sur l’origine de ces incidents de santé mystérieux.
Malgré les conclusions des services de renseignement américains affirmant qu’aucune puissance étrangère n’était impliquée, les révélations des médias susmentionnés remettent en question ces assertions. Le porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller, a réaffirmé la confiance du gouvernement tout en reconnaissant l’importance d’examiner la nouvelle information et en promettant des évaluations approfondies.
L’enquête a également révélé un cas antérieur en Allemagne, à Francfort, deux ans avant les premiers incidents à La Havane. Malgré les implications possibles, le gouvernement américain a continué à soutenir les victimes en offrant un soutien médical et financier.
Le retraité du Pentagone, Gregg Edgreen, a souligné la pression des autorités pour des preuves solides et a suggéré que la reconnaissance d’une menace étrangère pourrait mettre en lumière des failles dans la sécurité nationale.
Suite à ces révélations, La Havane et Moscou ont rejeté l’enquête journalistique, la qualifiant respectivement d' »opération de désinformation » et d' »accusation infondée ». Cette affaire continue de soulever des interrogations quant à la sécurité des fonctionnaires américains à l’étranger et à la capacité du gouvernement à les protéger efficacement.
