Au cœur de la crise politique et sociale croissante en Haïti, un grand nombre de citoyens haïtiens traversent la frontière pour participer au commerce binational sur le marché frontalier. Selon les données récentes, plus de 35 000 Haïtiens sont entrés sur le marché aujourd’hui, cherchant des opportunités commerciales au milieu de l’incertitude dans leur pays.
Le directeur national du Groupe Montalvo, qui supervise la situation à la frontière, a exprimé sa perception du contrôle exercé par les autorités dominicaines dans la région. Il souligne que les autorités dominicaines maintiennent un contrôle efficace et une méthode d’entrée adaptée à la situation en Haïti, garantissant ainsi un flux continu de commerce binational.
Cependant, la tension en Haïti est palpable, comme le montrent les opinions de certains des Haïtiens interrogés par une chaine locale Telemicro News. Beaucoup expriment leur inquiétude quant à l’avenir de leur pays et au manque de leadership après le départ du président. « La situation est très mauvaise. Que va-t-il se passer avec le pays ? », exprime l’un des interviewés, reflétant l’anxiété généralisée parmi la population haïtienne.
Les opinions sur la manière de résoudre la situation en Haïti sont variées et reflètent la profonde division et le mécontentement dans le pays. Certains suggèrent des mesures draconiennes, telles que l’élimination de la bande au pouvoir, tandis que d’autres prônent des solutions plus diplomatiques et politiques.
Dans le contexte de cette crise, le flux constant de personnes entre Haïti et la République dominicaine à travers le passage frontalier est un signe de la relation complexe entre les deux pays et de l’importance du commerce binational pour l’économie locale.
Depuis la frontière, notre confrère journaliste Javier Genao de Telemicro News fournit des informations actualisées sur la situation au passage frontalier, soulignant l’importance de maintenir une surveillance constante au milieu de l’agitation politique et sociale dans la région.
L’incertitude en Haïti reste élevée, et pendant ce temps, les citoyens continuent de chercher des moyens de faire face à la crise, que ce soit par le commerce transfrontalier ou dans l’espoir d’une résolution pacifique et stable dans leur pays.
Jean-Yves FRIXON
