Le Banco Central de la República Dominicana (BCRD) a annoncé que les remesas reçues en janvier 2024 ont atteint le montant de 874,1 millions de dollars, enregistrant une hausse de 9,0 % par rapport au même mois de l’année précédente, et de 15,1 % par rapport à janvier 2022.
Selon la banque centrale, la performance économique des États-Unis a été l’un des principaux facteurs influençant le comportement des remesas, avec ce pays à l’origine de 85,7 % des flux formels de janvier, soit environ 641,1 millions de dollars.
De plus, le taux de chômage général aux États-Unis s’est maintenu à 3,7 % en janvier, inchangé par rapport à décembre 2023, conservant ainsi des niveaux observés avant la pandémie. Le taux de chômage des latinos est resté stable en janvier, à 5,0 %.
Le Banco Central de la República Dominicana a souligné l’importance des remesas en provenance d’Espagne, qui ont représenté 42,3 millions de dollars, soit 5,7 % du total, le pays étant le deuxième en termes de résidents de la diaspora dominicaine à l’étranger, suivis par Haïti et l’Italie, avec respectivement 0,8 % et 0,7 % des montants reçus. Les autres pays émetteurs incluent la Suisse, le Canada et le Panama, entre autres.
Les remesas constituent une aide vitale pour les familles bénéficiaires, contribuant directement à la réduction de la pauvreté et de l’inégalité. En janvier, la majorité des flux reçus, soit 94,3 %, étaient destinés aux dépenses domestiques, un schéma conforme à des études antérieures menées par le Centre de Estudios Monetarios Latinoamericanos (CEMLA).
Concernant les modalités de paiement des remesas formelles reçues, la grande majorité, soit 93,2 %, a été reçue en espèces, tandis que les cartes de débit ont été utilisées pour 5,4 % des montants et les 1,4 % restants ont été répartis entre virements bancaires et notes de crédit.
En analysant l’évolution du secteur externe après la clôture de 2023, les perspectives du BCRD prévoient une évolution favorable des recettes en devises en 2024, notamment celles provenant du tourisme, de l’investissement direct étranger, des exportations et des remesas.
En conclusion, cette dynamique permet de maintenir un niveau adéquat de réserves internationales, atteignant 14 371,3 millions de dollars fin janvier, soit 11,7 % du PIB et environ 5,1 mois d’importations, dépassant les seuils recommandés par le FMI.
