L’Outre-mer était à l’honneur lors de l’élection de Miss France, ce samedi 6 décembre. Au terme d’une soirée très suivie, Hinaupoko Devèze a été couronnée Miss France 2026.
La Martinique et la Guadeloupe ont également brillé : Miss Martinique a livré une prestation remarquable, tandis que Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, s’est classée troisième dauphine. Une très belle performance, même s’il n’aura manqué que peu de choses pour lui permettre d’aller encore plus loin.
Pourtant, certains observateurs estiment ne pas avoir retrouvé sur scène la jeune femme déterminée vue lors de son départ à l’aéroport Pôle Caraïbes. Un manque de soutien autour d’elle a également été pointé du doigt.
Très impliquée dans une grande association de Basse-Terre, Naomi n’a reçu, selon plusieurs témoins, que peu d’appuis institutionnels ou associatifs pendant la compétition. Beaucoup ont eu le sentiment qu’elle vivait cette aventure presque seule, entourée surtout de ses amis et de sa famille.
À la demande d’un comité de soutien, la Ville de Basse-Terre avait mis à disposition l’auditorium pour une Fan Zone. Seules six personnes s’y sont toutefois déplacées. Où étaient les associations ? Où étaient les soutiens attendus ?
Certains pensent que, si Naomi avait perçu une mobilisation plus forte du public – notamment dans le Sud Basse-Terre – elle aurait pu se surpasser encore davantage.
Le manque d’implication du comité Miss Guadeloupe interroge également. Pourquoi si peu de soutien visible autour de la candidate, pourtant prometteuse ?
Il faudra désormais attendre sereinement le retour de la troisième dauphine de Miss France pour comprendre davantage.
Espérons que Naomi Torrent pourra raconter, avec recul et courage, cette aventure à la fois intense et inoubliable.
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